Le contrat d’infogérance s’appuie sur l’étude préalable d’infogérance.
Les opérations sur les systèmes informatiques d’une entreprise doivent être évaluées avec précision en regard des choix stratégiques, des utilisateurs et des clients.
Ces opportunités se conjuguent à l’étude de faisabilité où sont mesurés les contraintes, les coûts et les risques de l’externalisation.
Les deux analyses forment l’étude d’externalisation ou d’infogérance. D’après celles-ci, la direction générale peut engager le processus et préparer le cahier des charges de consultation.
Il se décline en deux parties :
L’appel d ‘offres ou consultation peut être lancé.
Même si la recherche d’économies est la plus fréquente, plusieurs autres situations déclenchent les projets d’externalisation :
Ce diagnostic est mené par les services et bien sûr le directeur des SI qui font face à différents problèmes :
Par ailleurs, les autres utilisateurs estimant la performance interne limitée, peuvent eux-mêmes initier des solutions externes. Face au processus décisionnel trop long, l’étude d’opportunité sera compromise.
Un diagnostic de l’existant et un inventaire des besoins peuvent être réalisés sur les documents courants et des sondages auprès de membres d’équipe bien choisis, dans les domaines opérationnels concernés par ces éventuels écarts.
Des questionnaires sont bienvenus pour collecter les informations.
L’étude de faisabilité doit mettre en avant les éléments suivants :
Il faut rappeler que l’externalisation des SI a un impact sur l’organisation. L’étude doit ménager les équipes jusqu’au retour d’expertises poussées. L’objectif est de préparer le terrain et repérer les points chauds d’une opération d’externalisation.
Si aucune opportunité n’apparaît à ce stade, il est inutile d’aller plus loin.
Cette étude de faisabilité complète l’étude d’opportunité sur ces points :
Les points spécifiques peuvent être exprimés et débattus préalablement pour référencer les fournisseurs :
À cette étape une première estimation du coût peut être validée. Les contacts établis restent confidentiels afin de préserver les organisations des bruits ou malentendus éventuels. Des cabinets extérieurs existent pour effectuer ces étapes préalables à l’aveugle afin d’être complètement invisibles.
L’analyse des conséquences pousse la recherche des obstacles à l’infogérance :
Une fois ces deux études terminées, le cahier des charges en vue d’une consultation des prestataires est établi. La mise en compétition est obligatoire dans le cadre de marchés publics. La négociation peut s’établir directement pour faciliter et accélérer la mise en oeuvre sous réserve que ce soit la meilleure solution.
Les études d’évaluation et de faisabilité restent insuffisantes pour entamer le cahier des charges. Il faut donc les reprendre pour apporter les détails des caractéristiques générales du projet.
L’état des lieux est un élément contractuel du prochain contrat précisant les points suivants :
De même, cet état des lieux est souvent incomplet. Les mises au point entre parties peuvent être délicates avant de commencer.
L’analyse financière dresse la liste des coûts nécessaires à l’élaboration du coût complet, des sections auxiliaires et des coûts masqués.
Elle doit répondre :
Les déceptions peuvent provoquer des résiliations de contrat surtout dans un environnement concurrentiel. Toutes les hypothèses doivent être envisagées pour préparer la fin éventuelle du contrat et même après.
Le contrat d’infogérance doit contenir les éléments suivants :