Les entreprises confient leurs activités à des prestataires informatiques pour réaliser des tâches. Plus avantageux, naturel et efficace.
Effectivement, les services IT et l’infogérance sont confrontés à l’informatisation massive de l’économie.
On trouve deux grandes raisons :
Nous exposons ici les raisons des entreprises au recours au numérique.
Qu’il s’agisse de matériel, logiciels, d’applications, de télécommunications, la normalisation et la standardisation sont une obligation.
L’adoption de règles et référentiels communs uniformise, simplifie et permet de partager le progrès :
L’infogérance repose sur cette base commune de services via l’intégration par l’assemblage des standards. Cette mise en place industrielle sollicite les équipes d’intégration aux compétences spécifiques.
Cela renforce le choix d’externaliser ces services vers un prestataire détenant ces compétences qui pourra couvrir ces besoins, et les déployer chez d’autres clients sans perturber sa rentabilité.
Un service à forte valeur ajoutée (SVA) consiste à déployer un réseau informatique pour ne application déterminée :
Ces applications sans contact concernent le grand public mais peuvent aussi s’adresser à un groupe d’utilisateurs : établissements d’une entreprise, utilisateurs dispersés (messagerie, forum, applications internet…).
La première caractéristique de ces SVA est qu’ils sont conçus et exploités exclusivement par des professionnels informatiques :
Le progrès est aujourd’hui continu et se consomme à la carte.
La conception des infrastructures anticipe l’intégration et prend en compte la comptabilité malgré le rythme infernal de l’innovation.
L’informatisation commence plutôt à l’intérieur de l’entreprise. Il s’agit de faciliter et améliorer la qualité et la performance des transferts, des traitements et du partage de l’information créée et détenue en interne.
Les enjeux des services IT concernent de plus en plus la partie externe de l’entreprise, à savoir son environnement : clients, fournisseurs, partenaires, administrations, services publics, sociaux…
Toutes ces informations échangées partagent de la connaissance via l’accès à l’innovation technologique.
Chaque entreprise échange de l’information avec son environnement, et vice-versa. L’entreprise connectée augmente également sa connaissance du marché, des nouvelles technologies et de l’économie.
Cette partie externe à l’entreprise repose sur des moyens eux aussi externes. Les télécommunications et applications permettent de personnaliser les usages :
Le débridage du cloud est l’élément majeur de la compétition qui permet l’automatisation des tâches intra et inter-entreprises.
L’infogérance inter-entreprise est également naturelle :
La transformation numérique s’accompagne de nouveaux usages qui se diffusent via la technologie :
La virtualisation est le relai de croissance de l’infogérance et des services IT :
C’est aujourd’hui la plus importante source d’externalisation.
On vient de voir plusieurs éléments de l’évolution.
Mais l’informatisation grignote également d’autres champs d’application : l’information décisionnelle et l’information médiatique (informationnel structurée).
La partie décisionnelle repose sur le traitement et l’analyse automatiques (statistique, simulation, recherche…), en vue d’aider la perception des problèmes jusqu’à leur diagnostic et leur résolution.
La multiplication des datawarehouse, leurs compétences, méthodes, approches et ressources bousculent les organisations traditionnelles
Certains acteurs en amont (constructeurs informatiques compris) ont complètement diversifié leurs activités. Y compris en aval : d’autres fondent leur stratégie globale sur l’infogérance, notamment dans l’automobile.
De la même manière que les secteurs industriels s’internationalisent, les services suivent leurs clients. Plutôt que de se renfermer en gardant l’informatique en interne, il est plus confortable de faire réaliser et centraliser depuis la direction informatique du groupe.
Les problèmes de réseaux et télécommunications sont gérés de cette façon.
Cette situation aboutit à l’harmonisation et la normalisation des services.
L’autre aspect de cette mondialisation est la délocalisation des activités vers des pays à bas coûts.