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Pourquoi externaliser les SI ?

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Les entreprises confient leurs activités à des prestataires informatiques pour réaliser des tâches. Plus avantageux, naturel et efficace.

Effectivement, les services IT et l’infogérance sont confrontés à l’informatisation massive de l’économie.
On trouve deux grandes raisons :

  • les entreprises ont des besoins uniques. Les réponses le sont tout autant. C’est le service qui
    s’adapte à l’économie, pas l’inverse.
  • l’informatique est un service technologique. Elle impacte le secteur des services et s’impose
    comme facteur macro économique.

Nous exposons ici les raisons des entreprises au recours au numérique.

1. La banalisation de l’industrie informatique

Qu’il s’agisse de matériel, logiciels, d’applications, de télécommunications, la normalisation et la standardisation sont une obligation.
L’adoption de règles et référentiels communs uniformise, simplifie et permet de partager le progrès :

  • les normes ISO
  • les protocoles de communication (TCP/IP, Ethernet…)
  • les normes EDI (structures de messages)


L’infogérance repose sur cette base commune de services via l’intégration par l’assemblage des standards. Cette mise en place industrielle sollicite les équipes d’intégration aux compétences spécifiques.

Cela renforce le choix d’externaliser ces services vers un prestataire détenant ces compétences qui pourra couvrir ces besoins, et les déployer chez d’autres clients sans perturber sa rentabilité.

2. Une demande croissante

Un service à forte valeur ajoutée (SVA) consiste à déployer un réseau informatique pour ne application déterminée :

  • Internet et E-commerce
  • NFT et paiement sans contact

Ces applications sans contact concernent le grand public mais peuvent aussi s’adresser à un groupe d’utilisateurs : établissements d’une entreprise, utilisateurs dispersés (messagerie, forum, applications internet…).

La première caractéristique de ces SVA est qu’ils sont conçus et exploités exclusivement par des professionnels informatiques :

  • le recours massif aux réseaux : niveau de base des applications
  • la standardisation des ressources techniques : répartition, migration, évolution. Ces paramètres
    sont transparents pour les utilisateurs.
  • la flexibilité : la variation des volumes compris dans l’étude des besoins

Le progrès est aujourd’hui continu et se consomme à la carte.
La conception des infrastructures anticipe l’intégration et prend en compte la comptabilité malgré le rythme infernal de l’innovation.

3. De l’intérieur vers l’extérieur

L’informatisation commence plutôt à l’intérieur de l’entreprise. Il s’agit de faciliter et améliorer la qualité et la performance des transferts, des traitements et du partage de l’information créée et détenue en interne.

Les enjeux des services IT concernent de plus en plus la partie externe de l’entreprise, à savoir son environnement : clients, fournisseurs, partenaires, administrations, services publics, sociaux…

Toutes ces informations échangées partagent de la connaissance via l’accès à l’innovation technologique.
Chaque entreprise échange de l’information avec son environnement, et vice-versa. L’entreprise connectée augmente également sa connaissance du marché, des nouvelles technologies et de l’économie.

Cette partie externe à l’entreprise repose sur des moyens eux aussi externes. Les télécommunications et applications permettent de personnaliser les usages :

  • échanges de données,
  • messagerie,
  • travail collectif,
  • transfert de fichiers,
  • transactions commerciales et bancaires…

Le débridage du cloud est l’élément majeur de la compétition qui permet l’automatisation des tâches intra et inter-entreprises.
L’infogérance inter-entreprise est également naturelle :

  • obligation de compatibilité entre opérateurs,
  • flux entrant d’informations chez l’infogérant permettant à l’entreprise de préserver la confidentialité de ses services internes.

4. La virtualisation des services

La transformation numérique s’accompagne de nouveaux usages qui se diffusent via la technologie :

  • le télétravail,
  • le elearning,
  • la gestion des documents,
  • la relation GRC (CRM),
  • la migration E-commerce,

La virtualisation est le relai de croissance de l’infogérance et des services IT :

  • ressources matérielles réparties et délocalisées,
  • ressources logicielles dématérialisées,
  • ressources humaines spécialisées et partagées.

C’est aujourd’hui la plus importante source d’externalisation.

5. Les nouvelles compétences des SI

On vient de voir plusieurs éléments de l’évolution.
Mais l’informatisation grignote également d’autres champs d’application : l’information décisionnelle et l’information médiatique (informationnel structurée).


La partie décisionnelle repose sur le traitement et l’analyse automatiques (statistique, simulation, recherche…), en vue d’aider la perception des problèmes jusqu’à leur diagnostic et leur résolution.
La multiplication des datawarehouse, leurs compétences, méthodes, approches et ressources bousculent les organisations traditionnelles

6. La mondialisation du marché

Certains acteurs en amont (constructeurs informatiques compris) ont complètement diversifié leurs activités. Y compris en aval : d’autres fondent leur stratégie globale sur l’infogérance, notamment dans l’automobile.


De la même manière que les secteurs industriels s’internationalisent, les services suivent leurs clients. Plutôt que de se renfermer en gardant l’informatique en interne, il est plus confortable de faire réaliser et centraliser depuis la direction informatique du groupe.


Les problèmes de réseaux et télécommunications sont gérés de cette façon.
Cette situation aboutit à l’harmonisation et la normalisation des services.
L’autre aspect de cette mondialisation est la délocalisation des activités vers des pays à bas coûts.

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